Ces vases communicants de mai j’accueille Eric Dubois dont la poésie vivante s’est déjà déposée dans de nombreux recueils (voir biblio*).
Nous avons eu à plusieurs reprises, comme disent les anglais « A rendez-vous-manqué »
finalement nos textes ont fini par se croiser et le poème du fondateur du « Capital des mots », par se déposer chez Lélio Lacaille. Ce dernier m’a dit (d’outre tombe) qu’il en était heureux.
L’aube grise
l’escalier
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Le soleil
en suspension
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Traverse
l’écho
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Qui mène
à l’étage
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Dans le ciel
se noie
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Se répète
inlassablement
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Et dessine
des nuages
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Où attendent
des convives
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Disparaîtra
un jour
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Echo
des questions
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Que le jour
formule
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Des montagnes
des vallées
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Assoiffés de fêtes
et de nuit
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Ils cassent le cristal
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Voyageurs
de l’immobile
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Et il y a encore
cet escalier
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Et toutes
ces marches
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Le soleil
toujours là
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Qui troue
l’aube grise
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La nuit
recommence
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Dans les esprits
alcoolisés
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Petit matin
un peu frais
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Les convives
reprennent
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Leurs voitures
et leurs habitudes
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Mai 2016
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ERIC DUBOIS
Eric Dubois est né en 1966 à Paris. Auteur de plusieurs ouvrages de poésie aux éditions Le Manuscrit, Encres Vives, Hélices, l’Harmattan, Publie.net, Unicité. Responsable de la revue littéraire en ligne « Le Capital des Mots ». Blogueur : « Les tribulations d’Eric Dubois, journal ». Chroniqueur et co-animateur dans l’émission « Le lire et le dire » sur Fréquence Paris Plurielle (106.3 fm Paris) depuis 2010.
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Dernier livre paru ( en 2016 ) : « Chaque pas est une séquence » aux éditions Unicité.
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Mon texte est sur son espace virtuel dédié en particulier à la poésie
http://ericdubois.net « Les tribulations d’Eric Dubois »
L’ensemble des vases communicants de Mai
Merci à Marie-Noëlle Bertrand
Les décourcis de Lélio Lacaille 