Un peu d’herbe
A la jointure des dalles
Pousse, s’étrangle et meurt
Et se donne
Cadavre, poussière
Pour un peu de terre
Et peu importe
Que ce soit dans un ou mille ans
Lors d’un autre printemps
Un peu de ces fleurs
Qui rayonnent de la joie du vivant
Sur un tapis de verdure
Liront la caresse du vent