Spécialiste (peut-être un peu de l’intérieur) de l’autisme, clown musical, Howard Buten a une tendresse*, délicate et « non agressive », particulière pour les enfants.
Rencontré, il y a presque trente ans à Metz (chez feu Géronimo), pour « Il faudra bien te couvrir », je lui ai pris quelques secondes pour lui poser une question et entendre sa réponse.
– On dit que les autistes sont fermés aux émotions, ne serait-ce pas plutôt qu’ils sont obligés de s’en protéger en mettant des lunettes de soleil (internes) ?
– ça se pourrait…
Avec un quasi clin d’oeil.
L’après midi, il jouait du violon en costume de clown dans la vallée des « ange »
(Axe Metz-Thionville où la plupart des villages et des villes ont un nom qui se termine en « ange » … Florange, Hayange … haut lieu des hauts fourneaux mis à bas)
*Cette tendresse est très perceptible dans les dialogues de Gil et des adultes. C’est un peu celle de Rudyard.
Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué