(sous page n°3 de :) Les lectures d’un confiné – 03 – PArtaGE

Troisième demande, celle de Carnet Paresseux
(Exceptionnellement … je n’ai pas su choisir, moi non plus, entre ses deux propositions !)

Chasse aux loups

La chasse aux loups est un vieux livre (1875) on appréciera, ou pas, une phrase (respectée par la traduction) aux accents du passé (où le mot « sexe » , grimé plus tard en « beau sexe », désigne la femme.)
Un passage cependant n’a pas perdu de sa pertinente : celui où l’on évoque la capacité des animaux à suivre, en période de grand danger, d’instinct, celui d’entre eux qui est le plus à même de leur ouvrir la voie de secours.

 

les cheveux du barons de munchhausen

Paul Watzlawick que j’évoquais précédemment est un des choix proposés par Carnet Paresseux (très friand des histoires d’animaux.)

Le titre de l’ouvrage à un rapport avec le célèbre menteur, baron de surcroit qui prétendait s’être extirpé de sables mouvants avec son cheval en …
se tirant, vers le haut, par les cheveux !

L’auteur donne de la valeur à l’image, du point de vue de la dépression. Maladie pour laquelle, il semblerait que personne ne peut rien (comme le baron et son cheval, personne n’est là, ou ne semble l’être, personne ne peut sortir l’autre de la maladie)
il faut donc se soulever soi-même et comme le dit l’expression « s’en sortir par soi-même »

Dans le passage lu, P.W. évoque les « systèmes malades » ceux dont la rationalité n’est qu’apparente (!) , laquelle n’est en fait que rigidité et manque total d’adaptation, c’est à dire de capacité à moduler la règle.
On percute ici l’actualité à propos de règles dictées et de propos concernés par un autre passage de la lecture, celui de l’injonction paradoxale et du reproche en rapport avec une mauvaise perception de la réalité.