Pause
sur le chemin de l’exil
ou du retour
Rien de paroles
tout est déjà cent mille fois partagé
mâché, digéré
et pour une part
recraché
A présent le regard ne se pose plus
suspendu
dans une brume que l’œil lui-même diffuse
et qui recouvre tout
de cette fatigue lourde et tranquille
le temps d’une pause.