l’après …

Elle broute les jeunes feuilles des fayards
Ses cornes redevenues des dents
rien du loup ne lui fait plus peur.
Solitaire
qui l’eut cru ?
Son pas que rien ne presse
la conduit sans faille à travers
la forêt
ses clairières
ses points d’eau.
De l’homme
elle ne sait plus que son ombre.

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