les cent pas

Dans la tête un cheval au galop
Au cœur un soleil mourant
Et ce givre
– qui s’accroche aux fenêtres l’hiver –
en chaque fibre de son corps.

C’est pourtant d’un pas lent
qu’il va
à la recherche de l’aimée
se penchant sur le sol
chaque fois qu’il y croit voir
un petit morceau de souvenir
encore vivant.