les cent pas

Dans la tête un cheval au galop
Au cœur un soleil mourant
Et ce givre
– qui s’accroche aux fenêtres l’hiver –
en chaque fibre de son corps.

C’est pourtant d’un pas lent
qu’il va
à la recherche de l’aimée
se penchant sur le sol
chaque fois qu’il y croit voir
un petit morceau de souvenir
encore vivant.

2 réflexions sur “les cent pas

  1. Tu me sembles bien triste. Tu poème me fait penser à celui de Pétrarque : « Solo e pensoso i più deserti campiVo misurando a passi tardi e lenti… »Bonne journée ! 

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