Passage de la rose

Ce petit soleil
jaune bien trop insolent
que le ciel caresse.

Cette joie naïve
en une terre triste, sévère
brune de silence.

Cette vie fragile
l’illusion de quelques épines
là où tout est pierre.

Trois respirations
et le feu n’a plus de bois
la couleur pâlit.

Dépouille fripée
que le fond du ciel piétine.
Un parfum demeure.

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