nuit de travers

Entre les cris d’un dernier né
et l’appel de la nuit sur mes tempes
le chat sur les genoux
la tête vide de toute pensée
un cercle de lumière
dessine sous mes paupières
un monde d’ombre et de clartés
où le silence rapporte
l’infime murmure du vent

au dehors.

Derrière la porte
sous le poids de la nuit et de ses créatures
dans l’espace infini où les rêves sont rois
où les destin s’oublient

se réparent
une calèche pourrait passer
même sans s’arrêter
et demain en serait changé.

Mais le temps a filé et le jour n’est pas loin
D’un bond gracieux le chat s’enfuit
vers ce qu’il devine de petits cris aigus dans les champs.

Ma chair se fond dans les draps blancs.

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