Un oiseau les yeux rouges
petite flamme un jour d’hiver
les ailes saisies par le froid
– caresse puis morsure –
passe doucement du côté de l’oubli.
Pas de larme
le vase obscur clôt déjà son néant
Rien qu’un rêve de poète triste
Et leurs pales regard se mêlent
Deux grains tombent ensemble
dans le grand sablier
Chute blanche
et soudain délivrance
Une lente clarté recouvre les blessures
et les corps se réchauffent
Tous deux redéployent leurs ailes sur le ciel
à travers des nuages devenus rosée
Un arbre les attend.
Élan et chute, et, de nouveau, élan. Notre destin étant de redevenir arbre. Déploiement.
Yahoo Mail : Recherchez, organisez, maîtrisez
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Cela m’est souvent l’amorce d’un désir
ce « (re)devenir un arbre »
ici « re » est entre parenthèse
parce que
je ne me souviens plus trop du temps où j’ai pu être un arbre
et de cette géométrie si différente qui nous voyait (?)
nous étendre
plutôt que de
nous déplacer
Merci Alain de ce rebond
de ce
redéploiement
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