Je ne voulais pas
partir dans ce train là
Seulement le regarder s’en aller
au loin
et m’enivrer du silence
qu’il laisserait derrière lui.
J’avais oublié que
dans la vraie vie
il n’y a pas de ticket de quai.
Il y a un temps pour dessiner des cartes
et parcourir le monde
un autre
pour déchirer toute image
et donner
un peu de place aux innocences à naître.
Il n’y a plus de ticket de quai, il y en eut… Moi aussi j’aime le silence entre deux trains. Profond et tragique puisqu’on sait qu’il est voué à finir, mais creusant la solitude de qui est resté dans ce lieu forcément dépeuplé.
Yahoo Mail : Recherchez, organisez, maîtrisez
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Joli retour
j’aime aussi les lieux de triage
où les trains roulent à petite vitesse
avec parfois les wagons ouverts
Me prends alors l’envie
à ce jour irréalisée
de courir comme ces anciens hobos
et y sauter
j’y entendrais peut-être alors
en voix venue du coffre tout entier
la belle berceuse que chantait Tom Paxton
(ici Peter Seeger – je sens moins les traverses)
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