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Et ce regard qui prend
dans l’instant
aux chairs d’une passante
toute humanité
Qui crie et se tait
caresse et boit
les joies les larmes
l’avant geste en pensée
et le moindre désir
en son germe

Et se regard qui vit
serpent
coulé dans une forme
chaude et vive
qui résonne des peaux
prépare la morsure
goute les fruits sucrés
que ce corps dissimule
veille comme un voleur
sa victime.

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